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La vie est douce

J'ai déjà fait le blog de fille triste, maintenant, je me mets au blog de fille heureuse.

 

Transformers

Il y a des moments où on se rend compte qu'on a changé. Genre beaucoup changé. (Oui, je sais, rien d'exceptionnel).




Aujourd'hui, j'ai pris le train avec Thomas. Thomas, c'est une longue histoire. Pour résumer en quelques mots : un beau garçon, que je connais depuis 6 ans, avec qui il y a toujours eu une grosse ambiguïté/attirance. Les choses se sont concrétisées / terminées en fiasco au cours d'une soirée / nuit il y a un an. Depuis, je l'évite.

Et la, je l'ai trouvé dans le train (logique, nos parents habitent au même endroit). Il y a plus d'un an, quand on s'était croisés dans le train, la conversation, avait plutot tourné autour des thèmes échangisme, boites à cul, parties à plusieurs, tromper,  j'avais parlé la plupart du temps, j'étais sure de moi, assumée. Cette fois-ci, je n'ai quasiment pas parlé, les thèmes étaient plutôt boulot, amour, voyages, travail, passion.

J'ai donc changé.




Je me suis mise au vernis à ongles, aux fleurs dans les cheveux, au rouge à lèvres glossy plus systématique. Comme si j'essayais de crier au monde que je suis une fille, comme si j'essayais de me coller des étiquettes FRAGILE comme sur un carton de déménagement.

PS : Oui, je sais, j'ai mis un titre racoleur, pourtant, je suis plus racoleuse, hein^^ mais je me suis toujours sentie proche de Bumblebee


Sinon, je pars à Bruges, 4 jours, j'ai plus d'appart (si quelqu'un a un plan sur Paris sans psychopathe à l'intérieur, je suis preneuse), donc ca risque de moins bloger ces prochains temps... :-(

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Fetishiste des épaules


En ce moment, je fais ma fille indépendante. Genre, j'ai besoin de personne, d'facons, j'suis grande, j'suis forte, heureuse, et tout le tralala. A tel point que j'ai mis deux jours à me débarrasser de "Besoin de personne", par Véronique Sanson. Allez, comme je suis indépendante, mais généreuse, je vous le colle ici (je ne retrouve plus comment faire le petit lecteur portable. Help?) pour que vous puissiez vous entendre entendre la douce mélodie et la voie si particulière et ne plus jamais l'oublier (*rire marchiavélique*).





Bref, tout ca pour dire que je suis forte (d'où l'image du king kong, évidemment!) Mais que la, hier, c'était peut etre un peu trop pour moi. Et que l'ex qui arrive à la rescousse, ca fait un bien fou. Il me sauve la vie, puis on dine ensemble et j'ai meme droit à un hug, c'est assez magique.

Ca permet meme de revivre son petit léger fetishisme des épaules masculines (d'ailleurs je suis preneuse de toute photo, hein^^) et de se frotter contre celle de l'ex, d'y nicher sa tete, de pleurer un peu (parce que oui, je suis forte, mais la vie est un peu une salope parfois), et de rester la, tranquille, un peu.

Mais reste toujours la petite voix dans ma tete qui donne la mauvaise conscience "c'est pas sympa de rappeler son ex, il essaie de t'oublier et tu l'utilises quand ca va pas."

Ah, saleté d'éducation judéo-chrétienne !



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Le petit short



Aujourd'hui, j'ai porté un mini short. Mini du genre mini. Mais bon, je pensais que c'était mini-joli. On aurait dit que c'était open-pussy today. Reluquée en direct ou en différée, abordée plus ou moins galamment, je n'avais plus qu'une idée en tete : "me changer en rentrant et revendre ce foutu mini-short sur priceminister.com"

Et ca m'a rappelé mon ex. Avant de rompre-rompre pour de vrai avec lui, on a eu une période de transition. Genre je suis paumée, j'ai besoin de temps, donc on se voit sans pression (ie. sans bisou, papouille, calin, caresse et autres joyeusetés). Bref, on se voit donc, lui et moi, un soir, pour écouter un concert, prendre un verre. La soirée se passe bien et au moment où nos chemins vont pour se séparer au métro, il me propose d'aller chez lui. Dormir. Et il rajoute l'argument qui tue "non mais en plus, tu as vu comme tu es habillée ? Comment tu veux que je n'en ai pas envie ?"

Genre c'est de ma faute. J'aurais du mettre un jogging si je voulais pas qu'il me propose de dormir avec lui.

Tout ca pour dire que je suis perplexe et preneuse d'explications, d'avis, d'opinions. Et je pense que je vais garder mon minishort, et apprendre un sport de combat (ou me ballader avec de la dynamite sur moi).



EDIT : je viens de trouver cette photo, je la kiffe et donc je la rajoute au début !

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Princesse ou technicienne de surface

Je suis en plein dilemne existentiel et moral.

Avec mes copines, on a toutes notre stéréotype de garcons qui nous plait. La première, il faut qu'il soit "successful", c'est-à-dire qu'il ait fait polytechnique, hec, harvard, le MIT ou un combo des précédents, et qu'il bosse maintenant dans une banque ou une multinationale qui lui fait gagner plein d'argent. La deuxième, il faut qu'il soit un artiste maudit un peu crade et nonchalent. La troisième, elle cherche pas, elle a trouvé depuis 6 ans et depuis lui, elle n'est plus attirée par aucun autre garcon (ahem). Et moi, eh bien, jusqu'à présent, il fallait qu'il ait l'air vaguement intellectuel et ca passait.

Et puis je me suis entendue dire en soirée "non mais tu comprends, elle était infirmière, on n'avait rien à se dire" (oui parce que je ne fais pas de discrimination homme femme en matière d'amour à vrai dire), et un copain répondre un peu plus tard "je l'aime bien et au pieux c'est d'enfer, mais elle a fait un cap esthéticienne alors ca pouvait pas coller".

C'est bizarre mais ca me fait mal au coeur d'entendre ca. Pourtant, c'est vrai, moi-même quand je rencontre quelqu'un en soirée et que je vois qu'on a des niveaux d'éducation vraiment trop différent, j'ai tendance à zapper naturellement. Et j'ai été la première à me foutre de ma copine qui kiffe les polytechniciens quand elle s'est tapé son plombier. Et pourtant, ca me gene.

Oui parce qu'avant, on pouvait etre gardienne de moutons dans la prairie et se faire accoster un jour par un mec à cheval qui allait tomber amoureux de nous, s'avérer être un prince d'une lointaine contrée, et on se serait mariés et on aurait eu beaucoup d'enfants. Pareil, les crapauds, ils se transformaient en prince charmants, avant. Et même Cendrillon, qui était technicienne de surface, elle a réussi à choper le prince. Bref.

Grosse désillusion.





 
 

Et le soleil envahit ma chambre

Je me réveille, comme je me suis endormie, avec Colette. Colette dont l'écriture est si douce, si fine, si choisie. L'héroine est un peu niaise mais on lui pardonne car elle a un gout de la vie qui remplit le coeur.

Pendant que son vieux mari est en convalescence, elle fuit Paris pour apaiser sa jalousie et va à la campagne chez une de ses amies. Amie apparemment morne, avec une triste queue de cheval noire, mais qui s'avère être une grosse chaudasse et qui lui raconte, non sans une petite gêne, ses histoires de cul les plus débridées mode début du siècle.

L'héroine est alors partagée entre l'effroi pour son amie, la fierté et l'orgueil de connaitre, elle, "l'amour le vrai", et la fascination pour les aventures de son amie, jusqu'à ce que son beau-fils (aka Apollon) viennent la rejoindre à la campagne...

C'est le pitch de la Retraite Sentimentale. J'aime ces livres qui vont lentement. Ou chaque chapitre ne se finit pas sur un gros cliffhanger. Où l'histoire a le temps de s'installer, les mots ont le temps de prendre leur sens et leur place. Jusqu'à ce que le lecteur s'ouvre pour etre remué de l'intérieur par les personnages.

Colette, c'était une sacrée nénette. Elle s'est d'abord marié avec un bouquin qui lui piquait ses bouquins et les signait de son nom. Puis elle a divorcé, elle a batifolé avec filles et garcons, a fait quelques années de theatre/music-hall/pantomime (c'est la période gros libertinage). Elle finit par se remettre à écrire, connaitre le succès, la gloire, avoir des amis riches et brillants (Maurice Ravel, Cocteau...).

Finalement, c'est la seule femme à avoir jamais eu des funérailles nationales.

J'suis jalouse !

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Histoires foireuses, le retour


Je l'ai rencontré dans un parc public. Bon, ok, ca commencait mal. Mes copines m'avaient prévenue "mais c'est quoi un mec qui drague dans un parc ?".

Mais il était mignon, il avait un scooter (et oui, je suis superficielle et le scooter est un des accessoires qui me fait craquer), et il parlait drolement bien. Meme que je comprenais pas tout ce qu'il me disait.

Bref, il est parti en me laissant son numéro de téléphone, sans insister. Plus un bon point pour le monsieur.

J'avais un petit copain, je n'ai pas rappelé, jusqu'à ce que... je n'en ai plus. Nous nous sommes donc revus.

Après midi ensoleillée, à discuter et se promener. Quand je dis discuter, ca a vite tourné sur mes positions favorites et ce que j'aimais quand je faisais l'amour et où j'en étais et si j'étais disponible. La réponse très claire étant "écoute, je suis frigide en ce moment, je me sens hyperfragile et sensible, j'ai pas vraiment envie d'une histoire d'amour et absolument pas envie d'une histoire de cul".

Mais ca ne l'arrêtait pas. (Je crois qu'il n'a pas écouté). Il me répondait avec des phrases très compliquées en citant Kant ou Heidegger de temps en temps. (Note : il y a un an de ca, je me serais dit "wahou, il est trop intelligent, je comprends pas tout ce qu'il dit mais ca doit vouloir dire qu'il est super intelligent, trop bien.", aujourd'hui, c'est plutot "non mais il dit de la merde ?! je vais pas rester avec un mec que je comprends pas").

Et puis est venu le moment de partir. En chemin vers le metro, on rentre dans un immeuble haussmannien, pour visiter. (oui, j'adore visiter les cours d'immeubles, je lui avais dit). On trouve un petit escalier, on monte. Au cinquième. Personne. J'aurais du sentir le traquenard.

Et il m'embrasse. Bon, admettons, je me dis, un bisou, ça n'engage à rien. Je le regrette.

Puis il me saute dessus, essaye de me déshabiller. Je dis non. Non, et re non. Mais il continue, tout en disant des trucs débiles sur le lacher prise, profiter de l'instant. Mais merde, non, je veux pas profiter de l'instant, je veux pas qu'on me touche. Je lui dis, lui re dis. Mais il a la confiance.

Je suis incroyablement faible et dans ma tete, j'ai fait le calcul affreux suivant : "bon, j'arrive pas à m'en sortir, allons y et faisons le vite". (SILENCE)

Mais ce con, il avait même pas de capote. Alors là, j'explose (à ma petite mesure), je me rhabille et je pars.

Bref, j'ai (très lachement, on peut dire que "lache" est le mot qui caractérise cette histoire) envoyé un texto ensuite pour lui dire qu'on ne cherchait pas la meme chose et qu'on allait en rester la.

Depuis, il continue. Il m'envoie des sms, veut venir chez moi. J'ai l'impression de ne pas parler francais. Je lui explique que l'épisode de l'autre fois ne m'a pas plus du tout et il répond qu'on n'a meme pas couché ensemble alors il n'y a rien de grave. Non mais je crois etre folle la.

Le dernier en date étant "Super we, j'ai une energie incroyable.. Dommage que tu ne veuilles pas en profiter..."

J'ai envie de hurler / dégueuler en même temps là.


 
 

Yes, no, maybe



Il y a le genre de filles qui s'échappent au milieu de la nuit, pour ne pas risquer un réveil ensemble.

Moi, je suis le genre de filles qui a envie de sauter la première partie et de se faufiler dans le lit au milieu de la nuit.


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Douceur violente, violence douce




Lui, c'était un fou. Ça se voit à sa tête d'ailleurs.


Il a vécu 28 ans. On a voulu faire de lui un cheminot, il s'est fait peintre. Son oeuvre, c'est presqu'uniquement des auto-portraits, comme s'il se fouillait lui meme, au plus profond, et même au plus désagréable, antipathique et violemment laid de lui-même.



Meme jeune, on sent cette violence.


Et pour moi, ça donne quelque chose de violemment beau.


Comme une envie de crier qui reste dans la bouche et qui remplit tout le corps.

Et puis un soupir intérieur.


Ces peintures, j'avais envie de les avoir ici.

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Moment j'te raconte ma vie




Dans ma vie professionnelle, j'ai l'impression d'aller de
l'avant. Je sais mieux. Ce que je veux
faire, ce que je refuse de faire. Plus j'avance et plus l'horizon s'élargit. Plus les possibilités augmentent. Et plus je sais ce que j'aime.


Ca fait du bien, je respire, j'avance. Je suis une fille épanouie, heureuse.




Mais dans ma vie sentimentale, intérieure, quelque soit le nom qu'on lui donne, disons "le reste", puisque c'est comme ca que je le traite en ce moment.

Eh bien, en ce qui concerne "le reste", c'est le contraire. Je me recroqueville, je me sens encore plus fragile qu'avant. Quand j'étais ado, j'avais une bonne excuse "on est tourmenté quand on est ado, c'est normal, ton corps change, ce n'est pas sale " toussa toussa. Mais maintenant ? Maintenant, c'est de pire en pire là. Et pas d'excuse.



Ca s'est fini sur un coup de tête avec mon ex. Une grosse dispute et au revoir. Une semaine après, il veut qu'on recommence, c'était une erreur de se séparer. De mon coté, je ne ressens rien. Comme si j'avais oublié pourquoi, comment c'était quand on était ensemble. Ca fait bien 3 semaines que ca dure.

Le désert émotionnel.


Pourtant, je me suis faite draguée par de beaux garçons à une soirée samedi, eh bien, rien. Ils ont même rappelé le lendemain. Mais j'ai même pas re-rappelé.

Ca ira mieux demain !